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Date de création : 12.10.2011
Dernière mise à jour : 18.01.2015
202 articles


Qui es-tu?

Qui es-tu? - Chapitre 1: lundi 5 août

Publié le 29/01/2012 à 18:26 par obscur Tags : jardin amour bonjour femme moi histoire monde fille ange

Bonjour tout le monde. Aujourd'hui, j'ai décidé de vous mettre une autre histoire que j'écris et contrairement à ce que l'on peut croire, ce n'est pas une histoire d'amour. Bon, c'est vrai qu'avec seulement les chapitres que j'ai écris, ça y ressemble beaucoup, mais quand j'aurais avancé l'histoire, vous n'y verrez plus une histoire d'amour. Donc voici le premier chapitre:


Le garçon sortit de sa maison pour savourer la chaleur du soleil. Avant, dans son appartement à Paris, il n’y avait pas de jardin. Il était bien content d’en avoir un maintenant. Il aimait bien l’air pur et sortir des quatre murs habituels. Ses parents et lui venait d’aménager le jour même et il était parti faire la découverte du jardin. Alors qu’il venait de sortir de la véranda, il vit une jeune fille debout devant lui, en plein milieu du jardin. Elle avait des cheveux châtains ni long ni court qui se soulevaient au grès du vent, des yeux noisette qui semblaient avoir déjà vu beaucoup de merveille mais aussi beaucoup d’horreur. Son visage était très juvénile, pareil pour son corps. Elle semblait avoir 10 ans mais son regard lui donnait un âge beaucoup plus vieux. Ses pieds nus étaient posés délicatement sur l’herbe verte.

- Qu’est-ce que tu fais là ? lui demanda-t-il.

La jeune fille le regarda, l’air un peu surprise qu’il lui adresse la parole.

- Je suis venue voir qui sont les nouveaux propriétaires de ma maison.

Sa voix chantait une magnifique mélodie comparable à celle d’un ange.

- T’habitais ici avant ?

- Oui.

Un coup de vent fit bouger sa robe blanche qui lui arrivait un peu au-dessus des genoux. Elle était très simple, sans fioritures.

- Quel âge as-tu ?

Elle le regarda un peu perdue. Elle ne semblait pas comprendre cette simple question.

- Tu sais… l’âge, moi j’ai 14 ans et toi ?

- Ah ça. Je crois que j’ai 11 ans.

- Et comment tu t’appelles ?

Elle se mit à réfléchir.

- Je ne me souviens plus… Ah si, je m’appelais Élise. Et toi, comment tu t’appelles ?

- Romain.

- Ravie de t’avoir rencontré Romain mais il va falloir que j’y aille.

- Où faut-il que tu ailles ?

- Quelque part.

- Et c’est où ce quelque part ?

- Un endroit que moi seule connais.

- Ah.

- Mais si tu veux, un jour je te le montrerais peut-être.

- Hm.

- Bon, j’y vais.

Elle se retourna et partit vers le portail séparant le jardin et la rue. Elle avançait vite mais ce n’était ni de la marche, ni une course. Ses pieds semblaient si léger que Romain était sûr que si elle sautait, elle s’envolerait.

- Romain ! appela une voix de femme venant de la maison.

Romain se dirigea vers la véranda. Une fois rentré dans la maison, il s’approcha de sa mère.

- Oui maman ?

- Tiens, c’est le carton où il y a tes affaires. Tu peux commencer à le déballer.

- D’accord. Il est où papa ?

- Dès qu’il a sorti l’ordinateur, il a sauté dessus, soupira-t-elle.

Qui es-tu? - Chapitre 2 : Mardi 13 août

Publié le 29/01/2012 à 18:54 par obscur Tags : moi centerblog papier jardin paysage dessin

Environ une semaine plus tard, Romain sortit dans le jardin, un carnet àdessin, un crayon de papier à la main ainsi qu’une gomme. Le soleil d’été réchauffait gentiment la terre de ses rayons. Romain s’assit à même le sol et commença à dessiner lepaysage qui s’offrait à lui. Plusieurs minutes se passèrent ainsi.

- Qu’est-ce que tu dessines ?

La voix venue de nulle part le fit sursauter et un grand trait barra les plusieurs minutes dedessin qu’il avait fait.

- Élise ! Tu m’as fait peur.

- Pardon. Qu’est-ce que tu dessines ? répéta-t-elle.

Romain lui montra sondessin alors qu’Élise s’agenouillait pour regarder.

- Désolé, je t’ai fais faire un trait, constata-t-elle.

- Ce n’est pas très grave, je peux toujours le gommer.

Élise s’assit et demanda :

- Tu aimes dessiner ?

- Beaucoup. Qu’est-ce que tu aimes faire toi ?

Élise joua avec l’ourlet de sa robe blanche.

- Je ne sais plus trop. Je crois que j’aimais lire.

- Et tu lisais quoi ?

Son regard se fit vague, cherchant un imperceptible souvenir.

- Je ne sais pas, je ne sais plus…

- C’est dommage.

- Oui. Tu m’apprendras à dessiner un jour ? Je n’ai jamais eu l’occasion.

- Ah ? Euh oui. Si tu veux, je peux t’apprendre maintenant.

- Non pas aujourd’hui : il est temps pour moi de partir.

Elle se leva.

- Attend, quand est-ce qu’on se reverra ? demanda Romain.

Elle ne répondit pas et partit de sa démarche souple et élégante.

Qui es-tu? - Chapitre 3 : Dimanche 1 septembre

Publié le 29/01/2012 à 18:57 par obscur

Romain posa la tête contre le carreau de la fenêtre. Des gouttes d’eau ruisselaient le long de celle-ci. C’est dingue comme la pluie arrivait à le faire déprimer. Mais il n’y avait pas seulement ça : le lendemain, c’était la rentrée, dans un nouveau collège où il ne connaissait personne. Non, en fait, ce qui le déprimait vraiment, c’est qu’il n’avait pas vu Élise depuis deux semaines et demi. Son existence semblait apporter le soleil et le bonheur. Romain était tombé amoureux d’elle sans vraiment sans rendre compte. Il tourna la tête vers la télévision allumée. Sa mère et son père la regardaient. Un match de foot était en train de passer. Il avait toujours été étonné de ne pas aimer le foot. Tous les autres garçons aimaient ça, sauf lui. Cela lui donnait l’impression d’être différent des autres, qu’il n’était pas normal. Peut-être que sa 3ème changerait les choses. Bizarrement, mais un peu normal, il n’avait pas envie de rentrer en 3ème. Il aurait préféré la sauter pour passer directement au lycée ou redoubler pour rester en 4ème. Il quitta son poste à la fenêtre pour monter à l’étage et entrer dans sa chambre. Il jeta un coup d’œil à son réveil. Celui-ci indiquait 21 heures. Romain avait plutôt l’habitude de se coucher à 22 heures, 22 heures 30 mais il était fatigué et demain l’attendait une journée qui demanderait toute son attention et toute son énergie. Il enfila son pyjamas et s’endormi dès qu’il eut posé la tête sur son oreiller.

Qui es-tu? - Chapitre 4 : Lundi 2 septembre, Matin(tôt)

Publié le 29/01/2012 à 19:01 par obscur Tags : merci bonjour chez moi centerblog dessin

À 7 heures pile, le réveil de Romain sonna et le réveilla en sursaut. Il l’éteignit dans un grognement et mis ses vêtements en baillant. Il descendit ensuite l’escalier doucement pour ne pas réveiller ses parents qui dormait dans la chambre juxtaposant la sienne. Il se servit un bol de céréales et le mangea rapidement tout en gardant un œil à l’horloge de la cuisine. Après son petit-déjeuner, il entra dans la salle de bain du rez-de-chaussée, se brossa les dents avec du dentifrice au citron car il n’aimait pas la menthe puis alla préparer son sac d’école. Il ne mit dedans seulement que sa trousse, son carnet àdessin et des feuilles simples au cas où il devrait prendre des notes. Il mit son sac sur son épaule et remerciant le ciel d’avoir arrêté de pleuvoir, il sortit de la maison en refermant la porte à clef derrière lui. Il se dirigea vers le portail et vit Élise qui était derrière celui-ci.

-Bonjour.

-Bonjour Romain.

Il ouvrit le portail et, suivit par le pas léger d’Élise, ils partirent en direction de l’école.

- Élise, je peux te poser une question ? demanda Romain.

- Tu viens de le faire mais oui, vas-y.

- Est-ce que tu accepterais d’être mon modèle ? Si tu ne veux pas, dis lemoi franchement.

Élise rougit puis répondit d’une voix timide :

- Oui, je veux bien.

-Merci.

- Romain ?

- Oui ?

- Où est-ce qu’on va ?

- Au collège.

- Ah… je n’y suis jamais allée.

- Vraiment ? Ah mais c’est parce que tu rentres en 6ème, c’est ça ?

- Non, j’ai arrêté l’école.

- Tu as une maladie ou un truc comme ça ?

- Quelque chose dans le genre.

Ils avancèrent pendant un moment en silence.

- Romain ?

- Hm ?

- C’est amusant l’école ?

- Euh… je ne sais pas, oui, peut-être. Il faut que tu vois ça par toi-même j’imagine.

Ils arrivèrent finalement devant le portail de l’école. Avant de se séparer, Romain dit :

- Tu m’attends à la sortie ? Comme c’est la rentrée, je termine à 13 heures 30. On ira directementchez moi et je te dessinerais. Ok ?

Elle hocha la tête et partit, lui tournant le dos. Romain entra dans la cour du collège en déglutissant.

Qui es-tu? - Chapitre 5 : Lundi 2 septembre, Matin(tard)

Publié le 29/01/2012 à 19:07 par obscur Tags : dessin fond bonjour monde centerblog fille livre carte papier livres prénom

Quand le directeur du collège appela son nom puis son prénom, Romain sortit des rangs des élèves et rejoignit la classe à laquelle il avait été désigné, la 3B. Il n’y avait que deux classes de 3ème. La classe A et la classe B. Pour chaque niveau, c’était pareil, sauf pour les 6ème où il y avait trois classes. Dans son collège à Paris, il y avait sept classes pour chaque niveau. Cela lui prouva bel et bien qu’il était habitant d’une petite ville. En plus, ce collège est le seul de la ville. Pour le lycée, ses parents lui avaient dit qu’il fallait aller dans une autre ville car ici, il n’y en avait pas. Sa prof principale, une certaine Mme Laroche semblait sévère mais juste. Un fois que tous les élèves de sa classe furent appelés, Mme Laroche conduisit ses élèves dans une salle de cours. Les élèves choisirent leur place avec beaucoup de bruit et de paroles. Romain alla s’asseoir au fond de la salle en silence. Personne ne se mit à côté de lui car tout le monde se connaissait – forcément dans une aussi petite ville. Tout le monde sauf lui. Mais il s’en moquait. Il écouta la prof qui était une prof français, d’après ce qu’elle avait écrit au tableau quelques secondes plus tôt :

- Bonjour les jeunes. Je sais que vous avez tous envie de vous raconter vos vacances qui ont sûrement était super mais ça attendra la récré. Je vais faire l’appel.

Après l’appel, Mme Laroche leur distribua des carnets de correspondance puis leur emploi du temps qu’ils collèrent au dos du carnet. Le nom de leurs professeurs était inscrit dessus. Plusieurs élèves poussèrent un cri de dépit quand ils lurent que le nom de leur prof de maths était M. Javier. Ensuite, il y eut la paperasse avec les assurances, les bourses et d’autres trucs à faire signer aux parents. La cloche sonna et les élèves purent aller en récré. Romain prit son carnet à dessin ainsi qu’un crayon de papier et une gomme et se rendit dans la cour à la suite des autres. Il s’assit sur un banc de libre et commença à dessiner la cour du collège. Un quart d’heure plus tard, la cloche sonna à nouveau et les élèves se rangèrent devant la salle de classe qu’ils avaient quittée. Romain crut reconnaître la robe blanche d’Élise mais c’était celle d’une autre fille où des roses rouges avaient été cousues dessus. Mme Laroche leur parla beaucoup du brevet qu’ils allaient passer et du fait qu’il devait être de gentils petits élèves jusqu’à la fin de l’année. On alla ensuite chercher les livres des matières. Comme toujours, celui de français et celui d’histoire étaient les plus gros et donc les plus lourds mais Mme Laroche dit aux élèves qu’ils pouvaient laisser le livre de français dans la salle de classe comme il ne l’utiliseraient pas souvent. À la fin, il leur resta un peu de temps et Mme Laroche leur fit savoir que pour son cours, un simple classeur suffirait. Puis l’heure de midi arriva et les élèves partirent manger au self et utiliser leur nouvelle carte de self pour la première fois. Quand les élèves de l’établissement purent enfin sortir de celui-ci, Romain trouva Élise adossée au mur. Personne ne la regardait.

- C’était amusant ? lui demanda-t-elle.

- Pas trop, non.

- Ah.

Qui es-tu? - Chapitre 6 : Lundi 2 septembre, Après-midi

Publié le 29/01/2012 à 19:14 par obscur Tags : belle moi centerblog sourire papier dessin

- Je me place comment ? demanda Élise.

- Comme tu le souhaites.

Élise hocha la tête et se mit à genoux. Elle posa sa main droite dans l’herbe et leva sa main gauche à hauteur de son visage comme si elle tenait quelque chose et qu’elle allait souffler dessus. Son sourire laissait comprendre qu’elle s’amusait bien.

- C’est bon comme ça ?

Romain acquiesça et, après s’être assit confortablement dans l’herbe, fit son premier coup de crayon. Les yeux d’Élise se perdirent dans le vide, son sourire se figea et elle ressembla à ces statues de déesse grecques. Elle était magnifique. Romain reproduisit fidèlement ses traits sans prêter attention à son cœur qui battait la chamade. Quand il eut terminé, il tendit à Élise sondessin. Elle ne le prit pas mais l’observa attentivement.

- Je ne suis pas aussi jolie.

- Pourtant, je t’ai dessiné comme tu étais. Tu es trèsbelle tu sais.

Elle rougit fortement mais se reprit rapidement.

- Il l’heure pour moi d’y aller. Je n’ai que trop tardé.

Romain lui attrapa la main mais ce ne devait être qu’une idée car il ne tenait pas sa main dans la sienne.

- Tu ne veux pas rester ? demanda-t-il.

Elle secoua négativement la tête et répéta :

- Je dois y aller. À demain.

Et elle partit de sa démarche si particulière, direction le portail. Romain entra dans sa maison sans regarder la silhouette d’Élise. Il prit sa palette d’aquarelle qu’il avait laissé sur la table basse la veille. Il s’assit à la table à manger et entreprit de mettre Élise en couleur. Il était seul dans la maison, dont le seul bruit était celui du pinceau sur le papier canson. Ses parents ne rentreraient qu’aux alentours de 18 heures et il était environ 14 heures 30. Il n’avait rien à faire et prit donc son temps pour colorier sondessin.

Qui es-tu? - Chapitre 7 : Mardi 3 septembre, Matin(tôt)

Publié le 29/01/2012 à 19:16 par obscur Tags : bonjour chez moi musique centerblog sport dessin

Le lendemain matin, après ses actions routinières, il sortit dechez lui et rejoignit Élise qui l’attendait derrière le portail.

-Bonjour.

- Salut. Tu sais Élise, tu peux rentrer dans la maison. Ça t’évitera de rester dehors. Surtout s’il pleut.

- Comme tu veux.

Ils arrivèrent à un carrefour et en attendant que le feu passe au vert pour les piétons, Élise demanda :

- Qu’est-ce que tu fais à l’école aujourd’hui, comme cours ?

Romain sortit son carnet de correspondance de son sac et regarda son emploi du temps pour le mardi. Le feu passa au vert.

- À 8 heures, j’aisport pendant 2 heures, à 10 heures, j’ai anglais, à 11 heures, j’ai maths. Après le repas à 13 heures 30 donc, j’aimusique, à 14 heures 30, j’ai français et le dernier cours, c’est espagnol.

- Tu termines donc à 16 heures 30, c’est ça ?

Romain hocha la tête. Ils se retrouvèrent devant le portail du collège.

- Élise, j’ai mis tondessin en couleurs, je l’ai sur moi, tu le veux ?

Elle secoua négativement la tête.

- Pas aujourd’hui, une autre fois peut-être.

Elle lui fit un signe de la main et partit.

Qui es-tu? - Chapitre 8 : Mardi 3 septembre, Matin(tard)

Publié le 29/01/2012 à 19:19 par obscur Tags : femmes moi amis monde centerblog sourire sport prénom

Romain avait remarqué, au cours des années que c’était plus souvent desfemmes que des hommes qui enseignaient lesport. Et bien sa théorie s’avérait encore juste car il était assit en train d’écouter ce que Mme Lançot, sa prof de sport, disait à tous les élèves de sa classe. Un garçon assit par terre à côté de Romain, lui dit :

- Elle a fait l’armée mais elle est très sympa, tu verras.

Romain hocha la tête. Le garçon lui tendit la main et dit :

- Je m’appelle Hugo.

Romain serra la main de Hugo et dit à son tour :

-Moi, c’est Romain.

Hugo ne sourit pas quand il entendit son prénom et ne fit pas de comparaison entre les Romains et sonprénom. Enfin si, il sourit, mais c’était un sourire chaleureux, amical. Pas un sourire moqueur. Romain décida qu’il l’aimait bien. Après une heure où Mme Lançot parla, ils firent du basket. Comme c’était le premier jour, la prof desport dit que ce n’était pas grave si on n’avait pas ses affaires mais que les prochaines fois, elle mettrait un mot dans le carnet. Elle obligea cependant les filles qui avaient des talons à se mettre pieds nus. Heureusement qu’ils étaient dans un gymnase et non dans la cour comme dans l’ancien collège de Romain. Celui-ci passa la récré en compagnie de Hugo et de ses deux copains Yves et Alexis. Il se révéla que les deux derniers étaient les meilleursamis dumonde et Hugo confia à Romain que parfois il se sentait délaissé. Au cours d’anglais, ils s’assirent l’un à côté de l’autre. Le prof d’anglais qui s’appelait M. Martin était un super prof super sympa, ce qui est une espèce en voie de disparition. Ils ne firent pas grand chose mais Romain eut l’impression d’avoir appris autant de trucs qu’avec son ancien prof d’anglais en un an ! Alors qu’ils se dirigeaient vers la salle du cours de maths, Yves dit à Romain :

- M. Javier est le pire prof que j’ai jamais connu, je l’ai déjà eu quand j’était en 5ème et j’en faisais des cauchemars. Il n’aime personne et il nous fout toujours des contrôles surprises. Tu vas voir, au bout de deux minutes, tu en auras ras-le-bol.

Romain hocha la tête, convaincu. Et effectivement, au bout de deux minutes, il en avait ras-le-bol. Si M. Martin était un super prof super sympa, M. Javier était le pire prof pas sympa du tout, qui lui faisait partit d'une espèce en voie de développement. Les élèves ne purent pas choisirent leur place et ils eurent droit à un contrôle pour connaître leur niveau. Et d’après le prof, ça compterait dans la moyenne. Romain n’était pas très bon en maths, mais il se débrouillait. Sa voisine, une certaine Hélène, avait l’air d’une grosse tête. Quand la cloche sonna, tout lemondepoussa un soupir de soulagement en sortant de la salle où il faisait une chaleur pas possible.

Qui es-tu? - Chapitre 9 : Mardi 3 septembre, Midi

Publié le 01/02/2012 à 19:07 par obscur Tags : homme femme mort fille sourire animaux dessin

Avec leur plateau sur lesquels on pouvait trouver : des tomates en entrée, de « l’escalope de dinde viennoise » avec des haricots verts sautés pour le plat de résistance, un fromage et un yaourt pour le dessert, Romain, Hugo, Yves et Alexis entrèrent dans le self bondé. Ils mirent un peu de temps pour trouver une table et dès qu’ils en trouvèrent une, ils se jetèrent sur les plats les estomacs gargouillant. Les discussions étaient joyeuses et quelques blagues fusaient. Ils s’ajoutèrent ainsi au brouhaha du self. Puis, quand ils arrivèrent à la fin du plat de résistance, ils s’arrêtèrent de parler. Pas longtemps. Hugo parla à nouveau, mais ce n’était plus sur le ton de la plaisanterie. Yves et Alexis l’écoutèrent attentivement.

- Romain, commença-t-il d’un ton grave, comme tu n’as emménagé que récemment, tu ne dois pas être au courant. Donc je vais te prévenir : en fait, ici, on est maudit.

- Maudit ? répéta Romain, un peu consterné par le changement d’atmosphère.

- Oui, ceux qui habitent cette ville sont maudits. D’ailleurs, c’est plutôt la ville qui est maudite.

Romain avait l’impression qu’Hugo lui faisais une grosse blague, il eut un léger sourire et dit d’un ton amusé :

- Ah ouais ? C’est vrai que le jour de mon arrivée, je me suis pris un carton dans le pied. Ça m’a fait hyper mal mais je n’ai pas été plus maudit que ça.

Hugo regarda Yves et Alexis mais ceux-ci secouèrent la tête l’air de dire, c’est toi qui as commencé donc à toi de te débrouiller. Hugo prit une grande inspiration et conta :

- Ce n’est pas vraiment ça, cette ville est maudite dans le sens où chaque année à partir du mois de septembre, il y a des gens qui meurent.

- C’est normal ça, non ?

- Ce ne sont pas des morts naturelles, ça ressemble à des meurtres, mais il n’y a pas de meurtrier.

Romain fut, soudain, beaucoup plus captivé par ce qu’il disait.

- Comment ça ?

- On ne sait pas, mais ça a commencé en 2000. Le dernier jour d’août. Une fille est morte.

- Comment ?

- Personne ne le sait. On la retrouvé dans son lit. Elle semblait dormir. Mais ce n’était pas une mort naturelle. Elle était en excellente santé, elle était jeune. Elle n’avait aucune trace de maladie ni de drogue. Elle était morte comme ça, sans explication. La presse n’arrêtait pas d’en parler. Puis des événements étranges ont eu lieu.

- Quels événements ?

- Des chevilles qui se cassaient quand tu marchais normalement, des fenêtres qui se fracassaient toutes seules, des animaux qui s’enfuyaient… mais il y a eu quelque chose de plus grave.

- Et c’est quoi ?

- On ne peut plus sortir de la ville.

- Hein ?

- Enfin si, mais tu te sens malade, il t’arrive plein de mauvais trucs et si tu restes plus de trois mois en dehors de la ville, tu suffoques puis tu meurs. Les gens ont commencé à avoir peur. Mais un malheur n’arrive jamais seul. En 2001, a eu lieu le premier meurtre sans meurtrier. C’était en novembre. Un homme qui devait avoir la quarantaine est mort le cœur transpercé par quelque chose.

- Ce n’était pas un couteau ?

- Possible, mais, d’après la police ça n’y ressemblait pas trop. Enfin, je n’en sais pas plus, je devais avoir 2 ans.

- Hm.

- Après avoir attiré les journalistes de la ville, l’affaire n’a vite plus été dans les conversations. Et elle aurait disparu si ça n’avait pas continué.

- Continué comment ?

- Et bien, en 2002, en septembre, c’est un homme de 25 ans qui est mort la gorge écrasée.

- Écrasée ?!

- Oui écrasée. Je ne vais pas te raconter les détails parce que je ne les connais pas et que même si je les connaissais, je ne te les dirai pas.

Romain hocha la tête.

- Puis, il y a eu un deuxième non-meurtre. La femme de cet homme est morte à son tour, toujours la même année mais le soir de noël. Elle avait été pendue.

- Ce n’est pas un suicide ?

- Non, il y avait des traces qui montraient qu’elle s’était battue. Et il y avait un dessin.

- Un dessin ?

- Su son dos. Ça ressemblait à un soleil.

- Ça ressemblait ?

- Oui, en même temps, c’était un soleil et en même temps, ce n’en était pas un. Je suis incapable de te dire ce que c’était. Mais il paraît que ça faisais flipper grave. Beaucoup on dit que c’était pour se moquer de la morte.

Alors que la tension était à son comble, une surveillante s’approcha d’eux et leur demanda gentiment mais fermement de partir car d’autres élèves arrivaient et qu’ils avaient finis de manger depuis un bout de temps. Romain, Hugo, Yves et Alexis se levèrent, prirent leur plateau et se dirigèrent vers la sortie. Ils déposèrent leur plateau sur le tapis roulant prévu à cet effet et déposèrent leurs couverts et leur verre à part.

Quand ils ouvrirent la porte du self donnant sur la cour, Romain frissonna en regardant le ciel et ce n’était pas à cause du froid car il faisait une chaleur écrasante.

Qui es-tu? - Chapitre10 : Mardi 3 septembre, Après-midi(tôt)

Publié le 05/02/2012 à 18:32 par obscur Tags : voiture femme moi amis monde musique travail centerblog mort sourire

- Et quel est la suite de l’histoire ? demanda Romain. Pas que j’aime bien, mais j’aimerais savoir la suite.

Hugo regarda ses pieds et dit d’une voix blanche :

- On préfère ne pas en parler dehors. Ce n’est pas… sécurisant. Je pourrais te le dire entre quatre murs, mais pas maintenant. Plus tard.

Romain hocha la tête, l’air de comprendre. Ils passèrent le reste de la pause de midi à parler de tout et de rien. Quand la sonnerie retentit à 13h30, ils se rangèrent devant la salle de musique. Le prof avait une tête à faire peur mais les apparences sont trompeuses. Il s’appelait M. Ferdinan. Les élèves s’assirent aux places qu’ils choisirent et le cours commença. Celui-ci passa assez rapidement. Quand la cloche sonna, certains s’étonnèrent de l’heure. Ils n’avaient pas vu le temps passer. Les élèves de la 3B partirent ensuite en cours de français. Mme Laroche leur offrit un beausourire de bienvenu et commença son cours. Il était passionnant et bientôt, tout lemonde se souvint que « fonction des mots» est différent de « classe des mots ». Il y eut ensuite la récréation. Yves et Alexis partirent dans leur coin et se parlèrent entre eux laissant Hugo et Romain seuls.

- Je déteste quand ils font ça. À chaque fois, je me retrouve tout seul. Heureusement, maintenant tu es là. Je n’aurais pas à passer la récré assis sur un banc à rien faire. Dis, c’est comment le collège à Paris ?

Pendant le reste de la récré, Romain lui raconta comment était son collège, les points négatifs et positifs, les amis qu’il avait là-bas, ses profs… Environ une minute avant la sonnerie, Hugo demanda à Romain :

- Tu fais quoi comme LV2 ?

- Espagnol. Et toi ?

- Allemand. Dommage, on va pas être dans la même classe. Mais t’auras Alexis avec toi.Moi, j’aurais Yves. C’est la seule matière où leur opinion diverge.

Romain sourit et la cloche retentit. Il se plaça à côté de Alexis et Hugo à côté de Yves. Dans la classe d’espagnol, il y avait des cartes de tous les pays où l’espagnol est la langue officielle. Au-dessus du tableau, il y avait même un drapeau de l’Espagne. Romain et Alexis s’assirent au troisième rang et écoutèrent la prof faire ses présentations. Pour le premier cours, elle fit faire aux élèves untravail à deux. Ils devaient, à l’aide de plusieurs documents, répondre aux questions en espagnol. Deux minutes plus tard, la classe avait oublié le mot silence et un bruit continu de bavardage emplissait la salle. Alexis prit une légère inspiration et dit quelque chose qui n’avait rien à voir avec l’espagnol:

- En 2003, il y a eu trois meurtres. Un en octobre, un en novembre et un en décembre. En octobre, c’est unefemme de 30 ans qui a été roué de coups. Il paraît qu’elle ne ressemblait plus du tout à unefemme après ça. En novembre, c’est un gamin de sept ans. Le lendemain d’halloween, le premier novembre, il s’est étouffé avec un bonbon.

- C’est ironique.

- C’est sûr.

Alexis prit une grande inspiration et continua :

- En décembre, c’est mon oncle.

- Ton…

- Il était à bord de savoiture. Elle a dérapé sur une plaque de verglas. Elle s’est encastrée dans un panneau publicitaire. Il estmort sur le coup.

- Désolé.

- Ce n’est pas grave, je ne le connaissais pas vraiment et puis je n’ai pratiquement pas de souvenir de lui. J’avais quatre ans.

Mais sa voix était triste, démentant ses paroles. Le reste de l’heure se passa dans un étrange silence et Romain fut soulagé de pouvoir partir quand la cloche sonna.